Dans le Centre de Recherche pour le Développement à Poznań sont testées des solutions innovantes dans le domaine des réseaux, des technologies numériques et de communication.
Il y a dix ans, nous avons été impressionnés par l’image HD. Cependant, les scientifiques du Centre de superinformatique et de mise en réseau (PCSS) à Poznań, un des départements de l’Institut de chimie organique de l’Académie polonaise des sciences (PAN), travaillaient déjà sur des équipements permettant l’affichage d’images en résolution 4K. Aujourd’hui, la 4K est devenue populaire dans nos maisons, mais ne fait plus l’objet d’études au PCSS. Les chercheurs travaillent actuellement sur la technologie 8K 3D. Pour cela, au PCSS, ils ont créé un cinéma expérimental équipé de caméras et de projecteurs innovants qui enregistrent les images dans cette résolution (à la suite de modifications spéciales introduites par Sony pour les besoins du PCSS). Son écran affiche des vidéos 8K en trois dimensions.
Le cinéma expérimental est l’un des nombreux laboratoires spécialisés du PCSS. Il y a aussi un laboratoire médical avec un équipement de télémédecine, ainsi que des laboratoires où sont créées de nouvelles interfaces des utilisateurs . « Nous sommes un centre de recherche et de développement centré sur les technologies de l’information et de communication. Notre mission et notre objectif impliquent tout ce qui unit Internet et les différents secteurs de l’économie », dit Damian Niemir, responsable des relations publiques au PCSS. « Nous essayons d’avoir une longueur d’avance en étudiant les technologies qui seront bientôt appliquées aux produits commerciaux » ajoute-t-il.
Le PCSS a commencé son activité par des projets de calcul sur les superordinateurs et de réseaux internet. Au fil du temps, le centre a étendu son activité à d’autres domaines. Aujourd’hui, il est impliqué dans des travaux sur les nouveaux médias, l’industrie 4.0, l’efficacité énergétique, les villes intelligentes, l’agriculture et la foresterie intelligentes, les technologies spatiales, ainsi que le patrimoine culturel et l’administration électronique. Il coopère avec les principaux acteurs du secteur industriel, ainsi qu’avec les PME et les startups. Il a participé notamment au projet germano-hispano-italien EVER-EST, avec le but de rassembler des données concernant la Terre, utiles par exemple pour les géologues ou les sismologues. Dans le cadre du projet Fit4Work, le PCSS et ses partenaires hollandais, espagnols, slovènes et roumains travaillent sur une solution informatique pour les seniors actifs. En outre, les chercheurs du PCSS ont créé des centres d’innovation, en coopération avec Microsoft et Huawei. Par ailleurs, le Centre de Poznań fait partie du consortium qui gère le programme de fusion nucléaire de l’Union EURATOM.
Pendant plus de 25 ans d’existence, le PCSS a réalisé plus de 200 projets de recherche, dont plus d’une quarantaine dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’UE (EU Framework Programme for Research and Innovation Horizon 2020).
« Nous essayons de combiner les technologies d’ingénierie, dans lesquelles nous nous spécialisons, avec d’autres disciplines. Par exemple, nous nous demandons comment les nuages informatiques, dont nous développons la technologie, pourraient être appliqués en médecine. Ou comment le PCSS pourrait aider Art & Science avec son expertise en biométrie ou en capture de mouvements », explique Damian Niemir.
Centre de superinformatique et de mise en réseau (PCSS) à Poznań, Institut de chimie organique de l’Académie polonaise des sciences